À qui s’adresse la zoothérapie ?
La zoothérapie s’adresse à toute personne à la recherche ou dans le besoin d’augmenter et d’améliorer son bien-être physique, mental, social ou sa qualité de vie en général. Toutefois, il est indispensable que la personne ait un intérêt pour l’animal et ne présente pas d’allergie ni de comportements agressifs envers les animaux.
L’enfant
L’intervention en zoothérapie s’adapte à toutes sortes de difficultés que pourrait présenter un enfant. Que l’enfant souffre de timidité, d’anxiété, d’instabilité motrice, d’un manque d’inhibition, de difficultés scolaires, d’un retard de développement, de troubles de l’apprentissage, de difficultés dans ses relations sociales, toute situation pourra bénéficier des apports de la zoothérapie.
L’adolescent
L’adolescence est le passage de la vie d’enfant à la vie d’adulte, et ce passage peut être emprunt de joie, de belles découvertes, mais également de peur, de solitude et de mal-être. L’estime de soi et la confiance en soi peuvent être parfois malmenées et la perte des repères peut mener l’adolescent à une grande période de doute. Le travail en zoothérapie propose un cadre clair et constant. L’animal réagira presque tout le temps de la même façon, ce qui sera rassurant pour l’adolescent et lui permettra de développer sa confiance en lui. C’est une aide précieuse pour le développement de son identité personnelle. Finalement, l’animal permet également à l’adolescent de pouvoir se confier. En effet, le fait que l’animal ne juge pas et soit à l’écoute permet au jeune d’exprimer ses émotions ou son vécu, parfois difficile.
La personne âgée
Les personnes âgées sont fréquemment confrontées au sentiment de solitude. Que ce soit à domicile ou dans un EMS, la zoothérapie permet de briser le quotidien et de sortir de cette solitude pour un temps. Le temps de câliner l’animal, de lui préparer ses friandises, de lui raconter des anecdotes du temps de leur jeunesse et d’exercer sa mémoire en se rappelant du nom de chaque animal présent. La zoothérapie permet également de réduire l’anxiété, d’encourager la mobilité de la personne vieillissante, de stimuler le langage et la discussion, et bien plus encore.
La personne malade / en fin de vie
La maladie affecte la personne dans son intégrité physique, mais également morale. Elle suppose également des prises en soin parfois lourdes (traitement médicamenteux, contrôles médicaux fréquents, etc) et des hospitalisations ponctuelles ou régulières et prolongées. La douleur physique, associée à la lourdeur de la situation globale de la « maladie », peut plonger la personne dans un grand désarroi et parfois même dans la dépression. Le but de la zoothérapie est de permettre à la personne malade d’entretenir un rapport privilégié avec l’animal pour l’aider dans son processus thérapeutique (psychologique, physique et social). L’animal offre de l’affection et de l’amour, mais il peut aussi avoir le rôle de motivateur lorsqu’un patient ne trouve plus la force de se lever ou de manger. L’animal permet de réduire le stress et l’anxiété lié à la maladie ou à l’hospitalisation et il permet également de sortir la personne malade de son isolement social créé par ce contexte de maladie et ainsi fournir une activité récréative et ludique.
La personne en situation de handicap
La zoothérapie est particulièrement adaptée pour les personnes (enfant et adulte) en situation de handicap au sens large. En effet, son but est d’améliorer la qualité de vie, mais également de stimuler et d’améliorer certaines compétences chez la personne. L’objectif poursuivi différera en fonction des besoins de la personne et éventuellement ceux de sa famille ou de l’institution dans laquelle la personne séjournera.
La personne phobique
Actuellement, la Suisse compte plus de 500’000 chiens. Ce chiffre en constante hausse n’est pas pour réjouir les personnes sujettes à la phobie du chien (cynophobie). Cette peur intense du chien n’est pas toujours la conséquence d’une attaque ou d’une morsure de chien, mais peut survenir depuis la toute petite enfance et s’explique très souvent par un manque de contact avec cet animal. Il est également fréquent que cette peur soit directement transmise par un parent qui est phobique des chiens, l’enfant ne faisant donc que reproduire un comportement appris. C’est la raison pour laquelle je propose aux enfants, adolescents et également aux adultes phobiques de venir découvrir le chien et faire un maximum d’expériences positives avec lui pour gagner de la confiance en soi.
La personne endeuillée
La perte d’un être cher nous dévaste et un grand vide peut être ressenti au fond de nous. C’est dans ce contexte de souffrance, de vide intérieur, de profonde tristesse que la zoothérapie peut apporter un soutien. L’animal par sa simplicité, sa gaité, sa vivacité, son affection et sa douceur peut aider la personne endeuillée à supporter sa douleur et à retrouver un peu de joie de vivre. Son regard, sa présence, sa chaleur apaisent la personne en souffrance. Une fois la sérénité retrouvée la personne peut entamer son travail de deuil seule ou accompagnée par l’animal, à son rythme. Ce type d’intervention s’adapte tant aux enfants qu’aux adultes, avec parallèlement un travail autour de l’expression des émotions.